dimanche

Samedi 27 décembre

Cette date est dans ma mémoire depuis un petit bout de temps. Depuis que j’ai découvert le parcours de golf de Cape Kidnappers dans une revue il y a quelques années, j’ai toujours espéré pouvoir jouer cette merveille, systématiquement classée dans le top 50 mondial. Outre la qualité irréprochable du terrain et son emplacement époustouflant, son autre particularité, plus personnelle, consiste au fait qu’il soit le parcours au monde le plus éloigné de notre domicile. La première source d’étonnement arrive dès le passage du portail du domaine, où un petit panneau annonce le club house à huit kilomètres !
La petite route sillonne dans un vallon, le long d’un ruisseau, au bord duquel paissent moutons et vaches. L’accueil y est tout simplement phénoménal, tant le staff se montre attentionné et serviable, avec un seul mot d’ordre à notre attention : « C’est votre journée, prenez votre temps, faites vous plaisir » ! C’est bien la première fois que nous avons droit à ce genre d’égards, nous rendant très enthousiastes face à cette philosophie où le plaisir des joueurs passe avant les revenus du club. Les premiers trous nous maintiennent loin de l’océan, même si il est visible sur presque tous les trous. Tout a été fait pour tracer les trous en gardant l’environnement alentour intact, et le résultat est réussi. Deux mois après notre dernier parcours, même avec des clubs de location, nous commençons sur les chapeaux de roue ! Sur le 5 et 6, nous faisons une première apparition au bord des falaises vertigineuses, rien à dire, ça en jette ! En continuant à plutôt bien jouer, surtout Manue, nous retrouvons l’océan au 11. Et nous allons en prendre plein les yeux pour un bon moment !
Trou n°6
Trou n°6
Trou n°12
Trou n°13

Le 15 est assurément un des trous les plus spectaculaires que nous ayons joués, un très long par 5, avec un ravin de 20 mètres de profondeur à droite, et l’Océan Pacifique à gauche, 150 mètres plus bas. Histoire « d’assurer le spectacle », nous trouvons chacun le moyen de nous donner des sueurs froides, avec des balles qui rôdent dangereusement avec le vide abyssal, surtout Manue, planté dans un bunker qui semble tenir par miracle sur le flanc de la falaise. Sensations garanties ! Au départ du 16, qui offre un point de vue somptueux, notre domicile se trouve à 19'003 kilomètres. Oui, c’est très précis et en dehors du Cape Kidnappers voisin, de Mahia Peninsula un peu plus au nord et d’une poignée d’îles au large, il est tout simplement impossible de nous éloigner plus de notre domicile sur terre ferme !

Trou n°15, avec 150 mètres de vide derrière Stéphane
Trou n°15, avec 150 mètres de vide derrière Manue

Trou n°15, avec 150 mètres de vide derrière Manue
Vue aérienne pour bien visualiser l'emplacement du bunker
Vue depuis le trou n°16

Départ du trou n°16
Départ du trou n°16

Trou n°16

C’est avec une bonne carte de score, même excellente pour Manue, et énormément de plaisir et de belles images que nous regagnons le club house au terme d’une partie qui fera date ! Que du bonheur ! Histoire de raccourcir un peu le voyage du lendemain en direction de Wellington, nous traçons déjà un bout de route. Le camping de Porangahau nous fait un peu penser aux « Flots Bleus » dans le film Camping, mais rien de bien grave.

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