lundi

Bienvenue

Déjà avant notre départ, nous nous étions posé la question concernant l’éventualité de mettre en ligne un résumé et des photos de notre séjour. Quelques jours après notre retour de ce voyage dont la réussite frise l’indécence, nous avons décidés d’aller de l’avant. Ces terres australes entretiennent un certain mystère et un intérêt énorme pour beaucoup de personnes n’ayant pas eu la chance de pouvoir les découvrir – et peut être même plus pour ceux qui y sont allés - c’est pour cela que nous avons beaucoup de plaisir à partager notre expérience « Down Under ».

Samedi 6 et Dimanche 7 décembre 2008

Plus de neuf mois après avoir décidés de retourner dans ce pays qui nous avait tant fait rêver en 2002, c’est enfin le grand jour du départ à destination de Perth. L’impatience qui grandissait de manière exponentielle depuis quelques semaines arrive à terme, nous quittons l’Europe par une froide matinée hivernale. Après le traditionnel court vol d’appoint pour Zurich, nous embarquons sur le vol de Singapore Airlines à destination de Singapour. Pas de business class cette fois (c’est la crise !), mais l’avion et surtout le système de divertissement à bord sont vraiment au top, du coup les douze heures de vols sont avalées très rapidement. Trois heures d’escale puis encore cinq supplémentaires de vol à destination de la capitale du Western Australia, et nous foulons enfin « la terre promise ». Les services sanitaires et d’immigrations sont toujours aussi stricts, donc patience et bonne humeur sont nécessaires avant de pouvoir enfin profiter du vrai début des vacances. Quand nous arrivons enfin à notre hôtel, vers 17h, cela fait vingt-six heures que nous avons quittés notre domicile.

Une vingtaine de minutes de train nous amène à Cottesloe où sa plage est réputée pour être un excellent spot d’animation le dimanche. Si le soleil brille, la température est relativement fraiche (env. 20-22°) et l’eau est carrément glacée. Il faut savoir que la région est en train de sortir du pire printemps depuis que les mesures météorologiques existent, donc tout y est un peu déréglé, ce qui va d’ailleurs nous jouer quelques tours dans les jours à venir. On veut aller prendre l’apéro au Cottesloe Beach Hotel qui est LE lieu à fréquenter ici, mais il doit y avoir plus de cent personnes qui font la queue pour entrer… Même si l’endroit semble vraiment sympa, nous ne sommes guère d’humeur pour ce genre de plaisanterie au terme d’un si long voyage ! Nous allons donc un peu plus loin et arrivons à entrer dans le Ocean Beach Hotel, une sorte de clone tout aussi sympa et animé. C’est assez impressionnant de voir dans quel état éthylique peuvent se mettre les gens un dimanche après midi ! Il y a des lundis matin qui doivent déchanter du côté de Perth ! Après avoir profité de cette ambiance délurée, nous regagnons la ville pour aller manger. Nous ne sommes pas vraiment dépaysés, les rues en ce dimanche soir sont aussi vide que chez nous... Nous trouvons un petit resto hongkongais, puis retournons à l’hôtel dans la nuit absolument glaciale. Quel choc !

Cottesloe Beach


GALERIE COMPLETE :
http://picasaweb.google.ch/Steph.Manue/PerthRottnestIsland

Lundi 8 décembre 2008

Jet lag par ci, décalage horaire par là, voilà ce qu’on entend souvent quand on parle de voyager en Australie. Et bien non ! Nous avons passé une nuit normale, un réveil aisé et avons faim aux heures habituelles. Nous sommes peut être des exceptions, et si c’est le cas, je n’ai qu’une chose à dire : mais taaaaaaant mieux ! C’est accompagné d’une météo absolument débile (ciel bouché - ciel sans nuage – chaud – frais – gouttes de pluie – vent – pas de vent, et tout ça à une cadence infernale) que nous partons à l’assaut de la ville. Quelques beaux bâtiments dans le centre (très petit au demeurant), puis nous nous baladons le long de la Swan River, avant de monter à Kings Park et Botanic Garden, un gigantesque parc sur une colline d’où nous avons une très belle vue sur le centre ville.

Town Hall

Downtown


Après quelques petites courses, nous nous rendons au Brisbane Hotel (en Australie, les bars/pubs s’appellent très souvent Hotel, pour un raison inconnue d’ailleurs) où nous devons rencontrer Kim, une amie de Jean-Michel qui nous a donné quelques tuyaux pour notre voyage dans la région. Accompagnée de Mark, son mari, et Cy, leur adorable garçon, nous passons une excellente première partie de soirée en leur compagnie. Après nous être quittés, nous rejoignons Northbridge, le quartier des bars et restos, et allons au Deen, un bar connu pour ses soirées animées. Et nous ne sommes pas déçus ! Ok, nous faisons limite tache car le standard est plutôt backpacker de 20-25 ans avec trois grammes par doigt de pied (les mardis sont donc aussi difficiles dans cette ville, décidemment…), mais nous y passons néanmoins un excellent moment. Sur le chemin de l’hôtel, il nous arrive une petite aventure amusante. Nous apercevons une jeune femme qui semble cuver sa cuite sur un banc, pendant que son portable sonne en vain. Puis, quelques mètres plus loin, nous croisons un jeune, au téléphone, qui semble désespérer d’obtenir une réponse. Nous lui demandons s’il ne cherche pas par hasard une blonde bourrée. C’est le cas, donc nous lui indiquons gentiment où trouver sa copine. ;-)

GALERIE COMPLETE :
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dimanche

Mardi 9 décembre

Malgré des prévisions météorologiques positives, c’est sous un ciel gris et bas que nous nous levons. Ce n’est pas vraiment enthousiasmant à la vue de notre visite prévue sur Rottnest Island et ses splendides plages. Nous embarquons quand même sur le ferry qui doit d’abord nous emmener à Fremantle, le port de Perth, via la Swan River. Autant le dire franchement, avec le courant, et malgré un coupe-vent, nous sommes transis par le froid !


Mais dès que nous arrivons sur la côté, le ciel se dégage et c’est sous un magnifique soleil que nous faisons la courte traversée (trente minutes) jusqu’à destination. Et la température a également pris l’ascenseur, c’est totalement incroyable d’avoir un tel contraste en aussi peu de temps ! L’ile est interdite à la circulation motorisée, du coup le moyen de transport par excellence est le vélo. Après en avoir loué, nous prenons la route le long de la côte, passant de baies en plages toutes aussi magnifiques les unes que les autres. En chemin, nous croisons également un peu de faune sauvage. Outre de très gros lézards très moches, un serpent d’un bon mètre traverse le chemin devant nous, pour la plus grande « joie » de Manue. Nous voyons également des quokkas, une sorte de petit kangourou peu farouche qui ne vit presque qu’exclusivement sur cette île.

Nous passons un bon moment sur Parakeet Beach, où nous profitons autant de la solitude que du sable blanc et de la chaleur. Pour la baignade par contre, malgré l’eau cristalline, sa température n’est pas remontée par miracle en deux jours donc nous oublions. Nous continuons notre petit périple à la force de nos mollets, enchantés par l’endroit. Idéalement, il faudrait y passer la nuit pour en profiter pleinement mais ce n’est pas ce qui est prévu, nous regagnons donc Perth en fin de journée. Après s’être essayé pour la première fois à la cuisine coréenne, nous allons nous coucher tôt car la nuit sera courte.



The Basin
Wadjemup Lighthouse



un Quokka

Little Parakeet Beach

Little Parakeet Beach
Little Parakeet Beach

Fay's Bay
Downtown

GALERIE COMPLETE :
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Mercredi 10 décembre


Driiing… Driiing… Le constat est implacable, il est bien 4h20 et ce foutu réveil est programmé à l’heure correcte… Il n’y a qu’en vacances pour se lever à des heures pareilles, paradoxale n’est-ce-pas ? Après une petite douche, nous sautons dans un taxi pour l’aéroport, où nous avons notre vol pour Esperance à 6h30. Nous laissons le gros de nos bagages en consigne, histoire d’être léger durant cette petite escapade de deux jours sur la côte sud. Après un vol sans histoire et avoir pris réception de la voiture de location, nous sommes déjà sur place vers 9h, mais c’est un peu désespérant. Il doit faire péniblement 15°, le ciel est noir et crache sa triste pluie, le tout accompagné d’un vent en rafales violentes… Et pour couronner le tout, la ville semble vide, triste, résignée face à ces caprices de la météo. Vu les circonstances, nous prenons le temps de nous faire un copieux petit déjeuner. Ceci fait, nous voulons aller faire un tour, mais dehors, c’est juste le déluge, et la voiture est parquée à l’hôtel. Nous rentrons à nouveau dans le café et reprenons un verre, un peu désabusés. Après avoir enfin pu quitter les lieux, nous passons un peu le temps dans un cybercafé. Petit choc quand nous voyons parqué devant un 4x4 complètement équipé pour l’aventure avec des plaques allemandes ! Ils ont déjà fait quelques kilomètres ceux-là !

Finalement, le temps se lève un peu et nous partons sur la Great Ocean Drive, une route qui longe la côte, où se succèdent falaises abruptes et longues plages de sable blanc. Même avec cette météo maussade (mais plus de pluie, enfin !), la paysage est magnifique. Qu’est ce que ça doit être quand il fait beau ! Nous passons également par un champ d’une douzaine d’éoliennes (Wind Farm) qui fournit une bonne partie de l’électricité de la région. De retour à Esperance, nous cherchons sans succès un petit bar sympa pour l’apéro. Cette étape commence à donner l’impression d’un échec, mais les choses vont radicalement changer. Après un bon repas au restaurant de l’hôtel, nous demandons à la réception si il existe un bar décent dans le coin, la réponse est sans équivoque « Of course, right next door » (bien sûr, juste à côté). Et effectivement, nous marchons quinze mètres et tombons sur un bar très peu visible depuis l’extérieur mais bondé et animé. Quelle joie, il y a de la vie dans cette ville ! Nous discutons un bon moment avec un allemand qui vit en Australie depuis quarante ans, les bières s’enchaînent, je finis passablement éméché.
Blue Haven Beach


Blue Haven Beach

Twilight Beach

Twilight Beach

Jeudi 11 décembre


Lucky Bay
Le beau temps est de retour, même si la température reste fraîche et le vent toujours violent. Nous prenons la route pour la Cape Le Grand National Park et ses plages magnifiques. Nous commençons par Lucky Bay, sans doute une des plus belles plages d’Australie. Cet immense arc de cercle de sable blanc d’une finesse incroyable et d’eau turquoise, surmonté de bush, dunes, rochers est vraiment un spectacle fantastique. Nous marchons un moment dans le sable, et tout à coup, nous voyons deux kangourous environ 200 mètres derrière nous. Ce que nous croyions juste bon pour faire des photos alléchantes dans les guides touristique est là juste en face de nous. Nous nous avançons très progressivement dans leur direction, pour ne finalement nous retrouver qu’à un petit mètre de ce qui semble être une mère et son petit. Ils ne sont pas du tout farouches, nous permettant de rester à leurs côtés un bon moment, avec de jolies photos à la clé. Pour la bonne forme, nous baptisons ce mignon petit marsupial Lucky.












Nous reprenons finalement notre promenade dans cet endroit de rêve. Le vent étant toujours aussi fort, nous nous réfugions dans les dunes abritées pour un petit pique-nique. Et c’est au terme de ce dernier, confortablement installés dans le sable blanc, que je demande la main de Manue. Moment d’émotion qui ne fait qu’embellir cette si belle journée ! Oui, elle a accepté ! Esperance, Lucky Bay, des noms qui résonnent plutôt bien pour ce genre d’initiative, non ?

Lucky Bay

Lucky Bay

Lucky Bay
Lucky Bay
Lucky Bay


Tout à notre joie, nous nous promenons encore un moment dans le coin, recroisons nos petits camarades de jeu, avant d’aller non loin de là, à Hellfire Bay. Si le nom est moins sympathique, l’endroit n’en demeure pas moins de toute beauté également !


Hellfire Bay
Hellfire Bay


Au terme de cette journée qui restera gravée dans nos mémoires, nous regagnons Esperance, où nous savourons un très bon repas puis quelques verres dans le même bar que la veille, où jeux, fête et alcool sont de rigueur pour les locaux. Nous nous contentons des deux derniers éléments.

GALERIE COMPLETE :
http://picasaweb.google.ch/Steph.Manue/EsperanceEnvirons

Vendredi 12 décembre

Albany, notre prochaine destination est à 480 kilomètres de route. La plupart des visiteurs s’y rendrait directement, mais c’est afin de limiter un peu les trajets par la route (Perth-Esperance-Albany, c’est plus de 1200 km) que nous sommes venus à Espérance en avion. De retour à Perth, nous récupérons nos bagages, prenons réception de notre voiture de location, une spacieuse et confortable Ford Falcon et commençons de notre descente de quelques 400 kilomètres en direction d’Albany.

Dans ce pays, malgré la place à disposition, les autoroutes comme chez nous se comptent un peu sur les doigts de la main. Si la route que nous empruntons est bien une highway, il n’y a qu’une seule voie de chaque côté, avec néanmoins régulièrement et en alternance une troisième pour dépasser. La limitation y est limitée (et respectée !) à 110 km/h et on y croise de drôles de choses. Par exemple des immenses camions qui transportent une maison découpée en deux (et qui dépasse allégrement sur les côtés de la route), ou encore d’autres chargés de silos absolument gigantesques, ou tout simplement des « road trains », ces fameux camions à remorques multiples qui sillonnent les grands espaces australiens. Prévoir de la marge pour dépasser ces derniers, ils peuvent être vraiment très longs, l’équivalant de trois semi-remorques de chez nous ! Bref, tout ça pour dire que même si la route est roulante, elle est truffée de surprises et la moyenne est du coup bien moindre par rapport à nos habitudes européennes. Bon, c’est vrai, nous sommes en vacances, donc pas de soucis.

Road Train vers Albany

Après un petit stop en route pour avaler un hamburger au goût douteux (le seul vrai accroc culinaire du séjour), nous arrivons sur place dans le courant de l’après-midi. Albany une jolie petite ville, qui fut la première colonie européenne de Western Australia en 1826, un port dans une baie protégée qui a longtemps vécu du commerce de la baleine. Après avoir posé nos bagages dans notre magnifique petit appartement (on en demandait pas tant !), on part se balader en ville, apéro dans une micro-brasserie aussi jolie que sympa, petit resto, et quelques verres dans des bars bien animés en ce vendredi soir pour finir cette journée que nous qualifierons de transition.

L'Amity, réplique du bateau qui amena les colons qui fondèrent Albany en 1828

GALERIE COMPLETE :
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Samedi 13 décembre

La météo nous refait le coup de Perth, avec des changements permanents… Nous commençons par les collines qui dominent la ville, avec de beaux points de vue depuis le Mt Clarence, puis depuis le Mt Adelaide voisin, avec son ancien fort militaire, la Princess Royal Fortress.
King George Sound depuis Mt Adelaide
Petite balade à Emu Beach et Middleton Beach avant d’aller au Torndirrup National Park. Nous nous baladons vers The Gap et Natural Bridge, de très belles formations rocheuses au dessus de l’océan. Puis nous rendons à Blowholes, où pendant la descente dans des escaliers, Manue se tord la cheville pendant qu’elle cherchait au loin d’éventuelles baleines. Malgré la douleur, nous allons tout de même au terme de la petite marche. Quand les conditions sont réunies, la mer s’engouffre dans des cavités rocheuses, puis la pression exercée fait ressortir l’eau par des failles au sommet des rochers sous forme de geysers. Manque de chance, il ne se passe rien. Donc en plus, Manue s’est fait mal pour rien…
The Natural Bridge
La foulure ne semblant pas trop grave (elle gênera quand même Manue pendant quelques jours, mais sans trop de gravité), nous continuons notre tour, pour arriver vers une Wind Farm, un champ d’éoliennes géantes (100 mètres de haut, les plus grandes de l’hémisphère sud) au dessus de magnifiques falaises, produisant l’électricité nécessaire pour alimenter dix-sept mille maisons individuelles !
Torndirrup National Park
Wind Farm
Wind Farm

Sur le chemin du retour, je manque d’écraser une petite tortue au très long cou. Ma cousine Isabelle m’en aurait voulu à vie si je lui avais roulé dessus ! Retour sur Albany pour la soirée. Il est intrigant de souligner que c’est beaucoup plus calme que la veille. Et c’est quelque chose que nous allons systématiquement retrouver durant le voyage, également en Nouvelle-Zélande : le vendredi est beaucoup plus animé que le samedi.

Dimanche 14 décembre

Enfin de la vraie chaleur estivale en ce matin quand nous prenons la route en direction de la région de Denmark. Nous nous arrêtons au William Bay National Park où se trouvent deux petits bijoux naturels. D’abord Green Pools, une plage en pente douce protégée de la houle par une multitude de petits rochers, puis juste à côté Elephant Rocks et Elephant Cove, une toute petite baie que l’on croirait protégée par une armée d’éléphants de pierre. Tout simplement magnifique ! Et c’est aussi pour nous enfin l’occasion de nous baigner, c’est le moment ! Protégée des courants, l’eau ici est sensiblement moins froide qu’aux alentours. Et même moi qui suit frileux dans l’élément liquide, je n’ai guère eu de peine à y entrer.

Green Pools

Green Pools

Green Pools

Green Pools

Green Pools (Turtle Rock ?)

Elephant Rocks

Elephant Cove

Elephant Cove

Après cette séance bronzette-baignade (c’est quand même aussi ça les vacances !), nous refaisons un petit bout de chemin jusqu’à la Valley of Giants. Il s’agit d’une forêt de kauris, des arbres gigantesques qui peuvent vivre plus de mille ans et dépasser les cinquante mètres ! A notre arrivée, la caissière nous demande notre origine, pratique très courante dans tous les lieux touristiques. Sa feuille de statistiques est visible, et à notre surprise, les visiteurs suisses sont les plus nombreux après les western australians, les britanniques et les allemands.

La première partie s’appelle Tree Top Walk et consiste en un chemin de six cents mètres à travers la forêt. Le seul problème, et comme son nom l’indique, est que ça se passe au sommet des arbres, par le biais de passerelle, à quarante mètres au dessus du sol. Pas franchement compatible avec les soucis de vertige, mais après avoir hésité, je tente quand même le coup. Mais ce n’est pas facile, surtout avec ces passerelles qui bougent. Mais bon, je prends un peu sur moi, je ne regarde pas en bas (ce qu’il y a en haut est très beau aussi) et il y a au moins Manue qui en profite pleinement. Je suis ensuite beaucoup plus à l’aise sur l’Ancient Empire Boardwalk, qui sillonne la forêt, sur terre ferme cette fois, aux pieds de ces géants.

Sommet du Tree Top Walk, à 40 mètres du sol

Ancient Empire Boardwalk

Ancient Empire Boardwalk

La suite du trajet est très pénible au niveau conduite. Outre le fait que ça tourne beaucoup, nous avons l’impression d’être en face d’un stroboscope avec le soleil bas qui brille à travers les arbres qui longent la route. Nous arrivons finalement à Pemberton, une toute petite ville au milieu des forêts. Le bar et restaurant de notre hôtel semblant être le point de chute favori de la population locale, nous n’en bougeons pas et y passons la soirée.

En direction de Pemberton