dimanche

Mercredi 10 décembre


Driiing… Driiing… Le constat est implacable, il est bien 4h20 et ce foutu réveil est programmé à l’heure correcte… Il n’y a qu’en vacances pour se lever à des heures pareilles, paradoxale n’est-ce-pas ? Après une petite douche, nous sautons dans un taxi pour l’aéroport, où nous avons notre vol pour Esperance à 6h30. Nous laissons le gros de nos bagages en consigne, histoire d’être léger durant cette petite escapade de deux jours sur la côte sud. Après un vol sans histoire et avoir pris réception de la voiture de location, nous sommes déjà sur place vers 9h, mais c’est un peu désespérant. Il doit faire péniblement 15°, le ciel est noir et crache sa triste pluie, le tout accompagné d’un vent en rafales violentes… Et pour couronner le tout, la ville semble vide, triste, résignée face à ces caprices de la météo. Vu les circonstances, nous prenons le temps de nous faire un copieux petit déjeuner. Ceci fait, nous voulons aller faire un tour, mais dehors, c’est juste le déluge, et la voiture est parquée à l’hôtel. Nous rentrons à nouveau dans le café et reprenons un verre, un peu désabusés. Après avoir enfin pu quitter les lieux, nous passons un peu le temps dans un cybercafé. Petit choc quand nous voyons parqué devant un 4x4 complètement équipé pour l’aventure avec des plaques allemandes ! Ils ont déjà fait quelques kilomètres ceux-là !

Finalement, le temps se lève un peu et nous partons sur la Great Ocean Drive, une route qui longe la côte, où se succèdent falaises abruptes et longues plages de sable blanc. Même avec cette météo maussade (mais plus de pluie, enfin !), la paysage est magnifique. Qu’est ce que ça doit être quand il fait beau ! Nous passons également par un champ d’une douzaine d’éoliennes (Wind Farm) qui fournit une bonne partie de l’électricité de la région. De retour à Esperance, nous cherchons sans succès un petit bar sympa pour l’apéro. Cette étape commence à donner l’impression d’un échec, mais les choses vont radicalement changer. Après un bon repas au restaurant de l’hôtel, nous demandons à la réception si il existe un bar décent dans le coin, la réponse est sans équivoque « Of course, right next door » (bien sûr, juste à côté). Et effectivement, nous marchons quinze mètres et tombons sur un bar très peu visible depuis l’extérieur mais bondé et animé. Quelle joie, il y a de la vie dans cette ville ! Nous discutons un bon moment avec un allemand qui vit en Australie depuis quarante ans, les bières s’enchaînent, je finis passablement éméché.
Blue Haven Beach


Blue Haven Beach

Twilight Beach

Twilight Beach

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